Le Président de l’UMPL/B, dans son discours, a dépeint les difficultés que vivent les laiteries du fait de la crise sanitaire. Les unités de transformation ont perdu, entre mars et mai 2020, environ 23 millions de FCFA, à cause des méventes, des ruptures de contrats, et des détériorations de stocks.
Malgré ces difficultés, les 70 laiteries membres de l‘ Union créent aujourd’hui 490 emplois directs et 1470 emplois indirects. En plus, courant 2019, 1.300.000 litres ont été collectés par les membres pour un chiffre d’affaire de 927 000 000 FCFA.
L’Union, dans sa vision de promotion, a développé une initiative pour booster la consommation de lait local. Il s’agit de la marque
« Faire Faso-lait équitable », qui a pour ambition d’être une marque nationale de référence pour le lait local. Également, des
« resto-lait » estampillés « Faire Faso-lait équitable » seront construits dans cinq villes que sont Ouahigouya, Bittou, Bobo-Dioulasso, Fada N’gourma et Ouagadougou.
Quant au ministre des ressources animales et halieutiques, il a rappelé l’importance du secteur d’élevage dans l’économie, en termes de 3e source de recettes d’exportations. Face au constat de la crise sanitaire sur les économies locales, il a également encouragé les acteurs à redoubler d’efforts pour se relever de cette situation difficile. En outre, il a salué le leadership de l’UMPL/B pour l’effectivité de ces journées depuis 5 années, preuve de leur engagement de leurs sur salué le leadership de l’Union, qui est aujourd’hui un acteur incontournable pour la filière lait au Burkina Faso.
« Pendant la période chaude de l’année, c’est très difficile d’avoir le lait local. Et même si on en trouve, c’est très cher… sinon nous savons très bien que le lait local est le meilleur. J’ai dû faire appel à d’autres producteurs et collecteurs pour satisfaire la demande de mes clients », confie Hazara Toé, promotrice de laiterie Café Rio à Bobo-Dioulasso.
Source:
compte-rendu « les 72h du lait local 2020 », d’Inter-Réseau développement rural